Cette activité constitue un soutien important aux actions menées par les professionnels de la Protection de l’enfance auprès de ces jeunes.
Pour les mineurs rencontrés, cette mission permet une meilleure compréhension des perspectives d’admission au séjour en France, ainsi que l’amélioration de leur accès au droit et à l’expression des besoins de protection.
Dans le cadre d’une convention avec la Métropole de Lyon, Forum réfugiés mène une mission de conseil et d’accompagnement à la demande d’asile des Mineurs non accompagnés (MNA), grâce à un poste dédié.
Le chargé d’accompagnement des MNA en demande d’asile assure ainsi le suivi des jeunes dans le cadre de leur demande d’asile d’une part, l’information et le conseil auprès des professionnels de la Métropole d’autre part.
Sur orientation des services de la Métropole, le chargé d’accompagnement effectue un diagnostic administratif pour chaque mineur pouvant relever de la demande d’asile et accompagne ceux qui en font le choix dans leur procédure à l’OFPRA et devant la CNDA le cas échéant.
L’inscription de Forum réfugiés sur la liste des administrateurs ad hoc (AAH) de la Cour d’Appel de Lyon a été renouvelée en juillet 2018, pour quatre ans. 12 salariés sont ainsi désormais habilités à représenter légalement les mineurs en demande d’asile.
EN 2021
L’impact de la crise sanitaire sur l’allongement des délais de procédure jusqu’enavril 2021 a nécessité un rattrapage. À l’issue de cette période, l’activité aretrouvé un niveau proche de celui antérieur à mars 2020. Toutefois, les nouveaux dossiers d’asile connaissent une baisse, qui suit celle des orientations en entretien-diagnostic par la Métropole de Lyon. En raison de l’afflux constant de jeunes garçons afghans, la part des filles engagées en demande d’asile s’est réduite.
L’Afghanistan est demeuré le principal pays de provenance, comme la Guinée et l’Angola, 2ème et 3ème pays les plus représentés depuis 2020. La part importante de jeunes majeurs fait diminuer le taux de protection, celui-ci demeure néanmoins élevé avec 71% d’accords pour les mineurs. Les protections reconnaissent la gravité des traitements subis (mariage forcé, excision, traite, opinions politiques imputées, violences généralisées).