Monsieur D., originaire de Guinée.
" Un lundi 13 mars, une manifestation s'est déclenchée. On s'est rendu dans notre boutique pour surveiller, car on craignait qu'il y ait des dégâts et des pillages. Il y a eu un affrontement entre les manifestants et les forces de l'ordre, et les policiers ont commencé à tirer sur la foule avec du gaz lacrymogène.
J'ai reçu un projectile sur le poignet droit, ce qui m'a causé une blessure encore visible aujourd'hui.
Tout le monde a paniqué, beaucoup de personnes ont été arrêtées, dont moi. Les policiers ont vérifié notre idfentité, et comme ils ont vu que mon nom de famille est à connotation peul, j'ai été arrêté, avec sept autres personnes. J'ai été contraint de fuir et j'ai récemment obtenu une protection au titre de la Convention de Genève."
Monsieur B, Guinée