Le dispositif national d'accueil n'héberge que 47% des demandeurs d'asile, ce qui fragilise le système d'asile, favorise un report vers l'hébergement d'urgence de droit commun, entraîne la création de campements et impacte le fonctionnement des structures de premier accueil des demandeurs d'asile. En cette période de crise sanitaire, cette situation complique par ailleurs l'application des mesures visant à freiner la propagation du Covid-19.