Avec plus de 9 000 primo-demandes d’asile en 2023, la demande d’asile bangladaise reste dans le top 5 en termes de pays de provenance des demandeurs d’asile en France.

Alors que l’ancienne Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, qui a régné d’une main de fer sur le pays depuis 2009, a dû démissionner et quitter précipitamment le pays le lundi 5 août pour trouver refuge en Inde, le Bangladesh vit aujourd’hui une période de renouveau politique. Cette période charnière, avec la mise en place d’un gouvernement intérimaire inclusif dirigé par le Dr. Mohammad Yunus, n’est pas sans rappeler l’ambiance des « printemps arabes » en 2011 en Tunisie, en Égypte et en Libye. Cependant, les chantiers en matière politique, économique et sociale restent nombreux. S’ils ne sont pas traités, cette parenthèse démocratique risque de se refermer très vite, et d’entraîner l’émergence de nouveaux enjeux de protection qui risque d’impacter la demande d’asile bangladaise.

 

𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐚̀ 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 ? 𝐄𝐧 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭-𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐝𝐞𝐬𝐡 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐚𝐧𝐠𝐥𝐚𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐲𝐬 ?

Autant de questions-clés qui seront abordées par 𝐍𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐞 𝐃𝐑𝐈𝐂𝐈 afin d’éclairer, à la lumière de l’actualité, les défis actuels et à venir en termes de protection dans un pays complexe encore trop méconnu.

 

Au programme :

  • La situation politique, économique et sociale du Bangladesh en janvier 2024
  • Les racines profondes et immédiates du soulèvement étudiant de juillet 2024 : faillite de l'Etat de droit et prévalence de différentes formes de violence
  • Éclairage sur des motifs de la demande d’asile bangladaise en France en 2024.
  • Défis du nouveau gouvernement intérimaire et enjeux de protection émergents en lien avec des chantiers clés (développement économique, feuille de route vers de nouvelles élections, justice transitionnelle et réforme des systèmes de sécurité).