L’accueil de ces étudiants est réalisé selon le modèle des couloirs universitaires, une voie d’admission légale et sûre qui permet à des réfugiés résidant dans un premier pays d’asile de poursuivre des études supérieures dans un pays tiers[1]. Ce dispositif offre un accès au système universitaire, un accompagnement administratif et social et un soutien financier. Le développement d’un couloir universitaire nécessite une collaboration large entre les réfugiés, les étudiants, les acteurs institutionnels, les universités, les organisations de la société civile et le secteur privé.

À travers cette collaboration, l’Université Clermont Auvergne, les bureaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en France, au Cameroun et au Niger et l’association Forum réfugiés-Cosi ont identifié et sélectionné deux étudiants réfugiés dans leur premier pays d’asile et les accompagnent dans leurs démarches administratives et sociales, tant avant le départ qu’à l’arrivée en France. Leur hébergement sera assuré grâce au dispositif de colocations solidaires porté par l’association AFEV Auvergne.

Cette mobilité étudiante bénéficie du soutien des Ambassades de France au Cameroun et au Niger, de Campus France, de la Ville de Clermont-Ferrand, du Crédit Agricole Centre France, de Michelin et de la Fondation Université Clermont Auvergne.

 

[1] Actuellement, selon le HCR, seuls 5 % des jeunes réfugiés ont accès à l’enseignement supérieur, contre 37 % de l’ensemble des jeunes. L’objectif du HCR est d’atteindre 15 % des jeunes réfugiés inscrits dans l’enseignement supérieur d’ici 2030. En outre, le HCR s’est également fixé comme objectif qu’en 2030, 2 millions de réfugiés accèdent aux voies complémentaires, qui sont des voies légales et sûres s’ajoutant à la réinstallation des réfugiés, en permettant à ceux-ci de séjourner légalement dans des pays tiers où leurs besoins de protection internationale sont satisfaits. La mobilité universitaire fait partie des voies complémentaires.